Le hasard n'existe pas
Si nous jetons une pièce en
l'air, le hasard déterminera l'une des deux faces qui se montrera
sur le sol.
De part la main qui la jette avec telle force, avec
tel effet, avec tant de paramètres que nous dirons que le choix se
tracera et donnera le résultat final sans aucune autre mesure
possible.
Imaginons que tout est écrit à l'avance et que la
pièce tombera sur le côté face car tel est l'écrit dans le grand
livre de la vie.
De par quelle cheminement, ce côté face devait
être choisi et pas le côté pile ?
Si nous nous accordons à
dire que depuis que le monde est monde, depuis la création du monde
et de ses habitants, après des temps et des temps, cette personne
naît enfin pour accomplir cette tâche. Enfin elle se trouve à
l'endroit précis d'où il devait jeter la pièce et que cette pièce
tombera en montrant le côté face, alors c'est que ceci n'était pas
du hasard mais voulu depuis toujours.
Bien sur nous pourrions
dire aussi que la succession de hasard, donna le hasard final mais
nous pourrions aussi dire que le fait qu'une mathématique si bien
huilée pour en arriver à la finalité obligée, alors cela ne
relève pas du hasard car le hasard n'est pas d'ordre mathématique.
Donc, le hasard n'est pas hasardeux mais plutôt un phénomène
mathématique !
Nous pouvons en avoir des statistiques
dans le hasard, de plausibles résultats, mais cela ne fera jamais du
cent pour cent comme en mathématique.
1+1=2, et non le hasard (
1+1= peut être 2)
Cela voudrait dire donc. Que si le hasard a
une logique mathématique.
Nous devrions voir le passé dans son
ensemble et trouver le résultat avant même que la pièce
tomba.
Imaginons alors que le hasard n'existe pas !
Si
le hasard n'est en fait qu'une succession de logiques imbriquées les
unes avec les autres.
Comme ce dessin arrêté d'un ruisseau
dévalant la montagne où l'on peut voir à son sommet une neige qui
est en train de fondre. Nous pourrions émettre un faux hasard en
aval, en connaissant l'avenir d'un débordement et d'une catastrophe
sur le village dans la plaine en contre bas.
Ceci ne peut plus
être un hasard binaire, sauvage, mais une succession mathématique
et bien voulu.
Si l'exemple de la rivière vous l'attribuez à
autre chose que le hasard mais plutôt a des conséquences naturelle,
alors libre à vous mais je pense que l'exemple du dessin arrêté de
la rivière relève aussi bien du ( hasard ou le non-hasard ) comme
pour la pièce de monnaie.
La pièce est aussi un processus
naturel dans le mouvement du jet, tout comme la rivière.
Tout à
un début de scénario et une fin.
Pour les partisans du hasard où tout ce joue dans l'instant du basculement, où la
révélation choisie s'exprime comme dans un jet de dés lancé.
Cela
se tient tout comme son contraire.
Mais j'aime à penser que
le hasard est un leurre et que chaque choix fut choisi par des autres
choix en amont et que tout cela fut écrit pour en arriver là.
Que
cette pièce fut forgée pour être jetée et qu'elle tomba sur la
face voulue.
Nous pouvons l’attribuer au hasard. Mais si
tout est mathématique, cette dernière n'accepte pas ce qui n'a pas
de calcul possible.
Pour finir. Si nous pouvions arrêter la
pièce alors qu'elle est en train de voler dans les airs.
Si nous
pouvions examiner comment est faite la pièce, ses aspérités. Si
nous prenons en compte l'humidité ambiante de l'air. Si nous
calculions la force à laquelle la main jeta la pièce et l'effet
donné par celle ci. Si nous pouvions examiner le matériaux avec
lequel la table fut faite et du calcul du rebond que fera la pièce
lorsqu'elle tombera dessus. Alors, avec tout les données possibles,
nous saurions si la pièce se montrera sur pile ou bien face.
Dans ce cas de pensée, la voyance serait une faculté d'imbriquer rapidement dans un habillage complexe, les effets et contre-effet du vécu du passé pour en comprendre le présent est l'avenir.
Cela relève d'un mécanisme de pensée qui ne se base pas sur l’intellect car sans aucune matière d'infos passé, le présent et l'avenir se dévoilent.