La voyance et la psychologie

Voyance et psychologie

Voyance et psychologie

Faut-il de la psychologie pour faire une bonne voyance ?

Et si le cas est présent, fausserait-elle la véracité de la voyance ?
Il faut admettre en premier lieu qu'un voyant reste avant tout un homme. Il exercera son métier avec plus ou moins de vécu, de connaissances personnelles, de réflexions sur ses propres échecs ou réussites.

Le voyant n’est pas un oracle brut et froid sans empathie. Cette profession implique une compréhension de l’humain avec ses forces et ses faiblesses, qu’il rencontrera dans son cabinet de voyance ou par d'autres moyens.

La psychologie fausse-t-elle la voyance ?

Lors d’une séance de voyance, faut-il ou non saupoudrer la pratique de psychologie ? Un voyant est-il une machine neutre ou bien un être humain avec son vécu et sa profondeur psychologique ?

Être un peu psychologue peut-il nuire à l’objectivité du message perçu ? Trop de psychologie peut étouffer la précognition. D’où l’importance d’éviter de trop parler dès le début du rendez-vous. Lorsque le voyant reçoit juste un prénom, un âge et une courte question, la voyance reste pure, sans être influencée par l’histoire personnelle.

Le danger de trop en dire

Trop de détails de la part du consultant peuvent fausser la réponse : ses envies, ses attentes peuvent influencer inconsciemment le voyant. Ce dernier pourrait alors perdre sa neutralité et son don serait biaisé.

La psychologie : poison ou outil ?

Non, la psychologie n’est pas un poison, mais un outil à utiliser avec discernement. Si le voyant perçoit une information difficile, il doit savoir comment l'annoncer, surtout si la personne est fragile. Toutes les questions sont recevables, toutes les réponses aussi, mais la manière de les transmettre est essentielle.

Le voyant ne s’adresse pas à un objet. Il faut du respect, de l’écoute, une forme d’éthique.

Donner un choix, pas une direction

Si deux chemins se présentent, le voyant peut expliquer les deux, tout en indiquant lequel semble plus favorable. Mais il ne doit pas imposer : le libre arbitre du consultant reste une règle d’or en voyance.

Il faut dire ce que l’on voit, puis laisser vivre. La voyance éclaire, elle ne dicte pas.